Il était une fois

Miyam, la fratrie qui réenchante le supermarché

Souvent dans les films, les belles histoires se terminent autour d’une grande table, avec des tintements de verres et des rires d’enfants. Chez Miyam, c’est là qu’elle a commencé, dans la cuisine de Mamie Alice. De cet héritage est né le marché enchanté Miyam où la bonne chère n’est qu’un prétexte pour s’ouvrir au monde.

Ces trois-là sont inséparables et se déplacent toujours en bande. Léa, Elie et Samuel Sebbag, à peine 100 ans à eux trois, sont frères et sœurs mais aussi associés, passionnés par la cuisine, joyeux et fiers de la nouvelle épicerie qu’ils viennent d’ouvrir au 82 rue de Beaubourg. Sur la devanture, le gros point rouge de leur logo dessiné au crayon indique que nous sommes arrivés. Dans les vitrines des fruits et des légumes rivalisent de formes et de couleurs dans des cagettes brute. À l’intérieur, sur des étagères ou dans de gros bidons, on

“Si nous avons monté Miyam, c’est grâce à notre grand-mère Alice”

trouve des laitages, des boissons, des pâtes, du riz, des épices, de la citronnade à la fleur d’oranger ou du pain semoule en hommage aux origines orientales que la fratrie affiche dans ses yeux charbon. Dans un coin, sur fond de papier peint fleuri, une cuisine d’enfant pour adultes sert les spécialités maison réalisés dans les ateliers de la famille.

Nous avions créé trois restaurants à Montreuil dans lequels nous servions tous les jours des plats que nous préparons dans notre atelier qui se trouve juste à côté, explique le benjamin Samuel qui, formé à la Tour d’argent, la Grenouillère et Maaemo créé les recettes avec Léa et les mijote au quotidien. C’était dans notre logique de les proposer aussi ici à emporter. Cuisiner nos produits permet non seulement de montrer aux clients comment ils peuvent les accomoder mais aussi d’éviter tout gaspillage, rappelle Élie, l’aîné, couteau suisse de l’entreprise qui s’occupe autant des finances et du recrutement que de la recherche de nouveaux producteurs. C’est sans doute ma partie préférée, poursuit celui qui a quitté la mode pour le bœuf mode. Nouer des relations avec les agriculteurs, aller à leur rencontre, comprendre leur vie, la partager quelques jours, leur poser de vraies questions, sur le passé avec la grande distribution, leur vie actuelle, les contraintes, les joies de travailler en famille, de peu dormir, d’adorer son métier, de vouloir faire bouger les choses, ça nous conforte chaque jour dans notre projet.

Apprendre la bouche pleine

Léa vient d’arriver les bras chargés de créatures de papier. Voici le mobile des abeilles qu’on va installer au plafond pour illustrer le fait que les pollinisateurs se sentent bien dans notre boutique, explique-t-elle avec ce grand sourire qui ne la quitte jamais. Je suis jeune maman et il est pour moi fondamental que Miyam soit un lieu d’éveil et de bien-être pour les enfants. Chez Miyam, les petits peuvent circuler facilement dans les allées, goûter les produits, sentir, toucher, glaner quelques anecdotes, ramasser des œufs dans un micro-poulailler, poser 3000 questions auxquelles un prochain média en ligne “Les Cahiers de Miyam” répondra chaque semaine (si vous ne savez toujours pas comment une poule fabrique son œuf, vous pourrez aussi en profiter).
Le personnel vêtu d’une veste aux écussons fruités est là aussi pour les aiguiller. Si nous avons monté Miyam, c’est grâce à notre grand-mère Alice, expliquent les trois inséparables. Elle prenait soin de nous avec sa cuisine simple, réconfortante et personnalisée. Chaque petit enfant avait le droit à son plat préféré. Quand elle est partie rejoindre son paradis, on s’est dit qu’il fallait qu’on prenne le relai.

À partir du jour où Léa a lancé l’idée à ses frères, au début de l’année 2019, tout est allé très vite. Samuel a quitté les cuisines du grand froid (il travaillait chez Maaemo en Norvège), Elie a délaissé les affaires (il était chez Bonne Gueule) et Léa s’est mise à refaire les recettes de sa grand-mère. Ensemble, ils ont cherché des agriculteurs qui prennent soin de la terre, des artisans qui cultivent leur savoir faire. Ils ont chiné, cuisiné, mis en conserve, inventé et recommencé. Et puis en octobre 2019, ils ont ouvert les portes de Miyam où l’on peut goûter, discuter, jouer, apprendre et acheter tout ce qu’ils ont récolté et cuisiné. Ils l’ont appelé le marché enchanté parce qu’ici, on peut jouer avec la nourriture. Les plus petits sont chez eux, les gourmands et les voisins aussi. Léa, Samuel et Elie pensent que la vérité entre par la bouche des enfants. Avec Miyam, ils se sont promis de bien les nourrir pour qu’eux aussi, puissent voir que le monde en grand. Aussi grand et merveilleux que le monde de leur chère Alice.

Ce que l’on est

Deux frères, une soeur

Élie

Les affaires, c’est son affaire. Après 7 ans dans l’univers de la mode à développer marques et boutiques, Élie retourne sa veste pour monter la structure Miyam. Aujourd’hui, il s’occupe autant des finances que du recrutement ou de la recherche de nouveaux producteurs. Couteau suisse, il aime autant le gruyère que la mousse
au chocolat.

Léa

Tombée dans la marmite de la restauration quand elle était petite, Léa a créé trois restaurants du midi à Montreuil. Sa recette ? Une bonne louche d’authenticité, une cuillerée de générosité, un soupçon de modestie et une touche de magie. Maintenant dédiée à 100% à l’offre produits chez Miyam, Léa s’occupe de l’aménagement du lieu, de la création des recettes avec Samuel et de toutes ces petites attentions qui font le bonheur des enfants.

Samuel

Après deux ans la tête dans les étoiles, les mains dans les cuisines des grands chefs du monde entier (la Tour d’argent, la Grenouillère, Maaemo), Samuel retrouve les marmites des restaurants du midi. Formé à l’école Ferrandi, il crée les recettes avec Léa et les mijote au quotidien. Chef de brigade, il orchestre les partitions de 4 cuisiniers sans cacophonie ni fausse note.

Parce qu’il existe des alternatives aux produits standardisés,
Parce qu’on peut prendre plaisir à faire ses courses,
Parce qu’une cuisine avec amour nourrit mieux.

Nous agissons sincèrement et simplement,
Nous offrons au quotidien une alimentation qui fait du bien,
Nous réenchantons les caddies et les assiettes.

En choisissant des agriculteurs qui soignent leurs terres,
En cuisinant nous-mêmes les recettes de notre grand-mère,
En prenant soin du monde.

Rejoignez-nous !

Ceux qui nous rejoindront auront soif d’apprendre
et de se dépasser
, seront curieux, gourmands, ouverts
et résolument positifs. Vous vous reconnaissez ?

Postes à pourvoir :

Manutentionnaire/livreur (CDI – 25 ou 35h)

Pour candidater, écrivez-nous à
elie@miyam.fr

Si vous pensez avoir un profil intéressant et que les postes
ci-dessus ne vous correspondent pas à 100%, écrivez-nous quand même. Chez Miyam, on n’attache aucune importance à l’âge et aux diplômes. Votre personnalité et votre expérience feront toute la différence.

Des questions, des suggestions, des petits mots ?
Nous nous ferons un plaisir de vous répondre !
écrivez à
elie@miyam.fr

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